Notre histoire

Porté sur les fonts baptismaux en 1973 par de jeunes agriculteurs issus des Jeunes Alliances Paysannes (JAP) et du Service professionnel de la Jeunesse agricole (SPJA), ce qui s’appelait encore à l’époque le Front Uni des Jeunes Agriculteur (FUJA) voit le jour sur fond de contestation liée au projet d’extension du camp militaire de Marche-en-Famenne aux dépens de terrains agricoles. Rapidement le FUJA se structure et se fixe plusieurs objectifs comme la défense de l’agriculture paysanne, l’accès à la terre ou encore l’installation des jeunes agriculteurs . Il entretient également des relations privilégiées avec l’Union pour la Défense des Exploitations Familiales (UDEF).


Une dizaine d’années plus tard, le FUJA participe, en tant que membre fondateur, à la mise en place de la Coordination paysanne européenne (CPE) qui donnera elle-même naissance, en 1993, au mouvement mondial paysan Via Campesina . L’objectif étant de plaider, au niveau européen puis mondial, en faveur de politiques agricoles légitimes, tant sur le plan économique que sur le plan social ou environnemental, et de défendre le principe de souveraineté alimentaire ainsi que de favoriser la solidarité avec les paysans du Sud.


Parallèlement, au début des années nonante, l’UDEF fusionne avec les Unions professionnelles agricoles (UPA) avant de s’allier en 2001 avec l’Alliance Agricole du Brabant wallon (ABB) pour former la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA). Le FUJA échappe à ces différents regroupements mais perd dans l’aventure son partenariat avec l’UDEF à laquelle il était librement associé.


Comprenant désormais parmi ses membres des agriculteurs de tout âge ayant refusé les différentes fusions, le FUJA change de nom à la fin de l’année 2004 et devient la Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs (FUGEA) qui se veut alors un mouvement agricole jeune, indépendant et pluraliste défendant une agriculture paysanne durable.